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UN EXCENTRIQUE

tres, c’est pour le ravage. Pour moi, tu me paieras $2.00 par jour.

— Eh bien, nous partirons demain matin. Tu vas aider mes hommes à préparer tout ce qu’il faut.

Paul se mit à l’œuvre, et le lendemain matin la caravane partit.

Le sauvage marchait en avant, le fusil dans une main, et la hache dans l’autre, pour abattre les branches, les taillis, et frayer le passage.

Puis venaient quelques hommes avec des traînes sauvages emportant une tente, un petit poêle, des couvertures, des provisions et surtout des caisses de cognac et de vin.

Sa Seigneurie marchait à la suite accompagnée de son médecin et de deux