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l’éloge d’Edmonton qui a été depuis près d’un siècle le grand emporium du Nord-Ouest, qui s’est appelé d’abord le Fort Auguste, puis le Fort des Prairies, et enfin Edmonton.

Il rappela les jours déjà loin où il visitait Edmonton dans un train spécial, bien différent de ceux d’aujourd’hui, et dont le pouvoir moteur était un attelage de chiens.

Il vanta la bienveillance et les bons procédés dont la compagnie de la Baie d’Hudson a toujours fait preuve à l’égard des missionnaires. C’est l’opinion unanime de ces derniers que la Compagnie les a toujours généreusement assistés, et exigeait alors que ses agents et employés parlassent le français.

Il félicita la ville des progrès réalisés, et lui en prédit bien d’autres dans un avenir prochain.

Il ouvrit son cœur à ses chers Métis et leur rappela les jours d’antan.

Enfin, tous sollicitèrent sa bénédiction, et il la leur donna du fond du cœur.

Après un bon souper à l’hôtel, nous revenons à notre char, qui ne roule plus, Dieu merci ! et nous y passons une nuit tranquille.