annoncent le voisinage d’une ville importante. C’est Brandon, agréablement située sur une colline, et très bien bâtie.
Cette ville a un grand avenir. Le commerce de grains et de bestiaux y prend de vastes développements, et il s’étendra encore à mesure que s’allongeront les chemins de fer dont Brandon est le centre.
Un de ces chemins court vers le Nord-Ouest ; un autre va relier Brandon à Morris, au Sud ; un troisième atteint les mines de charbon de Souris, au Sud-Ouest.
Une dizaine d’élévateurs domine la ville, et plus de deux millions de minots de blé y ont été apportés en 1891.
Il s’y fait en même temps un grand commerce de billots d’épinette qui viennent des forêts du Nord par l’Assiniboine et qui sont sciés et vendus par les grandes scieries de M. Christie, à une petite distance de la gare.
Je ne puis que mentionner en courant ces villes florissantes, et je passe sous silence bien des stations qui seraient dignes de mention.
Je ne décris d’ailleurs que les endroits que nous traversons. Mais que d’autres centres de population sont échelonnés le long de l’Assiniboine et des lignes de chemin de fer au Sud et au Nord de la voie principale !
Quand nous quittons Brandon il fait nuit, et quoique nous retardions encore nos montres d’une heure nous n’y voyons plus.