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XV

LA FILLE DE ROLAND.



EH ! quoi donc, me disais-je, en entendant les pièces que je viens de critiquer et d’autres beaucoup moins bonnes, est-ce bien ainsi que se divertit maintenant la fille aînée de l’Église ? Les questions qui l’intéressent présentement sont-elles donc uniquement de savoir si Maurice épousera Madeleine, si Gabrielle sera fidèle à Julien, si M. Faure continuera de chanter au grand Opéra,[1] si Mlle Colombier éclipsera la Taglioni comme danseuse.

Ces réflexions m’affligeaient.

Un soir, cependant, la grande scène de la Comédie Française changea d’aspect, et j’y vis apparaître la France des grands siècles, la France catholique, triomphante et glorieuse !

Au lieu d’un boudoir de coquette et de courtisane, j’avais sous les yeux la Cour très noble d’un très

  1. Le Figaro publiait alors des articles intitulés : la question Faure.