V
UE ce titre ne vous effraie pas, mon
cher lecteur ; il n’est pas sérieux. Je
ne ferai pas l’histoire de Paris pour
trente-six raisons dont la moins bonne
suffit : c’est qu’elle est déjà faite.
Un grand nombre d’écrivains ont entrepris ce travail, et l’ont fait plus ou moins bien. S’il faut en juger par le nombre de volumes qu’ils y ont consacrés, il n’y aurait plus rien à dire sur la capitale de la France.
L’un de ses historiens, qui n’est pas absolument le premier venu — M. Émile de Labédollière — a même écrit ce que Paris était avant le déluge.
Je ne badine pas, il a raconté en détail cette période apparemment importante de l’histoire de Paris, et il nous assure qu’elle remonte à quelques milliers de siècles ! Rien que cela ! Elle se compose, dit-il, des révolutions du sol — ce qui prouve que Paris a toujours été révolutionnaire !
Il paraît qu’alors les boulevards n’étaient guère