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le sérail


Après ça, le général en chef lui dit : « Si le Mourad-Bey veut être bien raisonnable, je lui donnerai la permission de venir, avec tous ses Mameloucks, au Grand Caire[1]. »

Après quelques heures, je vois arriver le sheik El Bekri. Il me dit : « Vous êtes à mon service. Le général en chef m’a donné la permission. » Et il fait venir, sur-le-champ, un tailleur, et il me fait des habits à la Mamelouck, comme j’étais autrefois.

Toutes ces bonnes dames, elles me font demander, aussitôt, dans le sérail, elles m’ont embrassé, et elles m’ont félicité que je restais dans la maison, et elles m’ont prié que je leur fasse demander ce que j’aurais besoin, et elles m’ont fait présent de plusieurs mouchoirs brodés en or et jolie bourse pour mettre de l’argent, idem

  1. Il était avec ses Mameloucks, dans le désert (Note du ms.).