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meurtre de sala-bey

Djezzar-Pacha, on avait ordonné pour faire prendre du café. On a fait mettre, dans le café, du poison, et on présente à notre malheureux Bey. Il prend son café : une demi-heure après, il était mort. Nous étions tous désolés de cette perte. Le Djezzar-Pacha voulait tous nous garder avec lui, mais personne a voulu rester. Il y a eu beaucoup qui se sont sauvés pour aller dans leur pays, et d’autres pour la Mecque, et moi j’ai pris mon domestique avec moi. Je suis parti pour le Grand Caire, parce que j’avais beaucoup de connaissances dans la ville, alors je ne craignais rien. Après avoir quitté la ville de Saint-Jean-d’Acre, j’ai quitté mon habit de Mamelouck et j’ai pris un de mon domestique. Enfin, j’étais habillé comme lui. J’ai été obligé de vendre mon cheval et mes armes, et j’ai donné une somme d’argent à mon domestique pour qu’il dise rien à personne, quand