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sept fois vendu !


retourne toujours en versant des larmes comme un torrent.

Comme je n’ai plus de moyens de sortir de cette maison-là, j’ai été obligé de consentir d’être le fils adoptif à la maîtresse de la maison, en croyant être plus libre pour sauver plus facilement et de me retourner tout à fait dans mon pays natal. Peut-être j’aurais pu trouver ma mère par les négociants qui voyagent un pays à l’autre. Je dis à la maîtresse : « Je veux bien être votre fils adoptif, en condition que vous trouverez ma mère. Nous irons, nous deux, chercher dans la ville. » Elle me dit : « Oui, ne craignez rien, je m’en charge. »

Enfin voilà la cérémonie qui commence : comme usage de pays, elle me passe dans une chemise, elle m’embrasse en me disant : « Vous voilà mon fils, je ferai voire bonheur ! »