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ma famille


fils du sieur Roustam Honan, négociant, né le… (sic).

Deux ans après, son négoce a été transporté à Aperkan, une assez forte ville en Arménie, pays natal de son père.

Onze années après, il a été promener dans un des biens de son père, avec plusieurs de ses camarades, qui ont été attaqués par plusieurs Tartares, pour emmener avec eux dans leur pays, et sûrement pour les vendre. Plusieurs de ses camarades ont été pris par de ces brigands, et lui s’est échappé de leurs mains. Roustam a été perdu, dans cette journée-là, six heures dans les bois, sans pouvoir trouver la route pour aller rejoindre sa mère[1], qu’il aimait bien tendrement.

    manuscrit est, pour la plus grande partie, autographe. Nous signalerons les pages écrites sous la dictée de Roustam.

  1. Son nom était Boudchi-Vari ; elle était de Tiflis. (Note du ms).

    Cette note est, ainsi que les suivantes du manuscrit, d’une autre main que celle de Roustam.