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gevel. Elle réclame le traitement accordé aux autres femmes ; elle n’en a touché aucun depuis son arrivée en France, pour elle ni pour son fils Théodore Baraka, 2 fr. 50.

Joubran Hamaouy, fils du chef d’escadron Hamaouy. Venant en France, il ne touchera son traitement que lors de sa présence à Melun. 1 fr. 50.

Izakarus, prêtre grec réfugié, ayant rendu d’importants services à l’armée française et ayant sauvé plusieurs militaires de cette nation, lors de l’insurrection de Naples. Il est porteur de certificats qui attestent ses droits à la bienveillance du gouvernement, 2 fr. 30.

Héléne Renno, mère de Jouane Renno, lieutenant dans l’escadron de Mameloucks. Hélène Renno a été forcée de quitter Saint Jean d’Acre après la mort de son mari, récemment massacré par Djezzar Pacha, dont il était médecin. Elle est à Marseille. Son fils réclame pour elle une pension, comme réfugiée égyptienne, 2 fr. 50.

Anna Kassis, prêtre grec employé momentanément à la commission des Arts. Il ne jouira de son traitement qu’au moment où il cessera d’être employé à cette commission et qu’il sera présent à Melun, 1 fr. 50.

Michel Abeyde, négociant syrien de Saint-Jean d’Acre. N’ayant point été en Égypte, obligé de quitter Naples où tous ses biens ont été confisqués sur le soupçon d’être agent secret du gouvernement français, il réclame un traitement pour subsister. Les pièces à l’appui de la demande ont été présentées au Conseil d’administration du corps et attestent suffisamment ses droits, 1 fr. 25.

Jouanne, fils du lieutenant Daoud, né le 21 messidor an XI, pour lequel on réclame la demi-solde, 0 fr. 62 1/2.