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retour en france


factionnaire s’opposa à notre entrée et l’Empereur lui dit : « Comment, coquin, tu ne veux pas me laisser rentrer chez moi ? » Il lui tira les oreilles. Enfin, il finit par le reconnaître[1].

Le soir, je déshabillai Sa Majesté. Aucun de ses valets de chambre n’était arrivé ; il me dit alors : « Repose-toi quelques jours, Roustam, et dis à ton beau-père de venir près de moi. »

Le lendemain, en faisant sa toilette, Sa Majesté lui dit : « Roustam doit-être bien fatigué ; il faut qu’il ait une santé de fer ! » Deux jours après, je repris mon service et je descendis, le matin, à sa toilette. Corvisart était présent : mon nez était devenu noir comme du charbon.

L’Empereur dit à M. Corvisart de me

  1. Il arriva soudainement à Paris le 19 décembre, deux jours après la publication, à Paris, de son vingt-neuvième bulletin (Note du ms.)