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mes lettres


le suppliai, de nouveau, de lui faire rendre justice, que j’en répondais et que ce serait un brave de plus. Il voulut bien me promettre de s’en occuper, en arrivant à Paris.

Effectivement, je n’eus la peine que de le rappeler une fois à son souvenir, et, peu de jours après, j’appris par le général Drouot, qui était chargé de ces sortes d’affaires, et à qui j’en avais causé, que le Conseil devait prononcer, le jour même, sur celle-ci.

L’Empereur me dit, le soir : « Tu dois être content ? Voilà ton ami réintégré ! » Je le savais par le général Drouot qui avait bien voulu me le dire, en sortant du Conseil.

Ce fut dans ce voyage où l’Empereur monta, un jour, en calèche pour aller rejoindre le corps d’armée du maréchal Ney.

Sa Majesté avait, dans sa voiture, le prince de Neuchâtel. Je me présentais