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ajaccio


général a débarqué, une heure après son arrivée en rade, ensuite descendu dans la maison qu’il était né. Je ne suis débarqué que le soir, à mon arrivée dans la ville. Le général il me fait demander comment je trouve son pays natal. Je lui dis : « Très-bien, c’est un bon pays. » Il me dit : « C’est rien, quand nous serons arrivés à Paris, c’est bien autre chose ! »

À notre arrivée en Corse, on faisait la vendange ; il ne manquait pas du raisin ni belles figues. C’était une régalade pour nous, car, en Égypte, nous n’avions pas de tout ça dans la maison que nous habitions. Il y avait plusieurs jolies femmes, qui avaient beaucoup de bonté pour moi, comme étant un étranger ; mais, ce qui m’a fait plus de peine, c’est le bavardage de monsieur Fischer, qui avait dit au Général et au général Berthier, que j’avais fait ma cour à plusieurs de ces