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en route pour alexandrie

France ; j’ai su ça bien longtemps après. Quelques jours après que je suis entré au service du général, le valet de chambre vient, à minuit, pour habiller le général ; il me dit : « Nous allons partir pour Alexandrie, parce qu’il arrive une armée turque et anglaise. » Nous voilà donc partis précipitamment ; je n’ai pas eu le temps même pour aller chercher mes effets que j’avais laissés chez le sheik El Bekri. Ce qui me faisait encore de la peine, c’était un pauvre domestique que je n’ai pas pu amener avec moi.

Nous sommes partis du Grand Caire le… (sic) et arrivés le soir à Menouf. Le général a dîné là, et nous sommes partis, le lendemain matin, pour Alexandrie, comme on disait.

En chemin faisant, nous avons rencontré une grande quantité d’Arabes qui barrait notre passage ; j’ai demandé la per-