tout le monde était à table ; je traversai un petit salon où j’ai trouvé monsieur Eugène[1] et deux autres personnes à table ; ils m’ont présenté un bon verre de vin de Champagne, en me disant : « Bois, ça te fera pas du mal, c’est du bon de France ! » J’ai bu, et je le trouvais très-bon. Ils m’ont forcé absolument boire un second verre.
Après le dîner, je monte à cheval avec le sheik pour retourner à la maison : il n’y avait que la place à traverser. El Bekri avait vingt-cinq Mameloucks. J’avais une gaîté extraordinaire, par le vin de Champagne. Je faisais danser mon cheval à côté du sheik, comme un fou.
Voilà donc le sheik qui aperçoit ma
- ↑ Eugène de Beauharnais. Roustam écrit Ugène.
Porcelaine de Chine. Pour Bonaparte, une timbale d’argent. On fit venir du vin de Chambertin. Les Turcs boivent à même la bouteille. Vu passer la bouteille, en disant : « Fellah, à vous ! » L’empereur et son état-major accroupi à la mamelouck, sur un double coussin (Note du ms.).