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vre l’exécution des instructions de leur gouvernement relativement aux réparations à exiger du prince de Satzouma ; l’amiral Kuper devait donc se porter chez ce prince avec une partie de sa division navale. En son absence l’amiral Jaurès resterait à Yokohama pour veiller, suivant ses récents engagements, à la sûreté de la ville. Ces différentes considérations l’emportèrent, et l’on ajourna toute opération active contre les défenses du détroit de Simonoseki.

À la suite de ces décisions, les représentants des quatre puissances signataires du mémorandum du 25 juillet donnèrent séparément communication de leurs résolutions au gouvernement du Taïcoun. Celui-ci était mis en demeure de lever les restrictions à l’exécution des traités, de veiller à la sécurité des étrangers vivant sur son territoire, et de restituer au commerce maritime la voie de la mer Intérieure, sous peine de voir, à un moment donné, les puissances étrangères recourir à l’emploi de la force pour soutenir leurs droits. Ces communications étaient datées du 26 juillet 1863 : nous verrons plus loin le compte qu’en tint le gouvernement de Yédo.