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— Le mètre, au réveil, qu’un soldat ancien possède ;
— Juliette, au gala d’Éjur, et Roméo
Par deux mimes enfanta faits gratis pro Deo ;
— Le fer vaincu qu’en scène un preux rompt sur sa cuisse ;
— Le pain qu’en salivant guide à la messe un suisse ;
— L’asperge au rancart mise après le coup de dent ;
— Quand sert la bêche, un ver à mortel accident ;
— La canne à dard demi-nu quand fausse est l’alerte ;
— Le trop haut pupitre à musique fraîche ouverte ;
— Quand pousse un pianiste enfant, son siège à vis ;
— L’âgé calendrier-bloc, corpulent jadis ;
— La suspension qu’on remise après la soupe ;
— La bande de papier postal lorsqu’on se coupe ;
— La tache attristant la glace où l’haleine a pris ;
— Au premier éclair qui compte, la voile à ris ;
— La table après un grand dîner réarrondie ;
— L’arche où monte, agressive, une eau qu’on étudie ;
— Au puant souffle à but du fumeur, l’amadou ;
— La queue à bout neuf en sang du jeune toutou ;
— Quand le dressage agit, l’oisif bout de gourmette ;
— Quand sa tête arrive à choir, l’éteinte allumette ;
— L’ouvert tube à demi plat qu’enroule un rapin ;
— Quand, mûr, son bouton part, l’élastique à pépin ;