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IV

Les Jardins de Rosette              
              vus d’une dahabieh.


Environs du Caire.


Rasant le Nil, je vois fuir deux rives couvertes
De fleurs, d’ailes, d’éclairs, de riches plantes vertes
Dont une suffrait à vingt de nos salons
(Doux salons où sitôt qu’ont tourné deux talons
((En se divertissant soit de sa couardise
(((Force particuliers, quoi qu’on leur fasse ou dise,
Jugeant le talion d’un emploi peu prudent,
Rendent salut pour œil et sourire pour dent ;)))
Si — fait aux quolibets transparents, à la honte —
(((Se fait-on pas à tout ? deux jours après la tonte,
Le mouton aguerri ne ressent plus le frais ;