Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/185

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(((Lire souvent égale être leurré, témoin :
— Les chèques faux, payés sans délais ni manières ;
— Ce que sert ((((sans avoir poussé plus loin qu’Asnières))))
Sur les traits que les noirs trempent dans du poison,
L’anneau qui de leur nez traverse la cloison
Ou leurs déserts sans fin, si vides qu’à la lettre
On n’en tirerait pas un caillou bon à mettre
Contre les dents du fond d’un futur orateur,
Dans ses Impressions le faux explorateur,
Qui ((((faisant alterner l’aimable et le sévère
Comme il est ordonné dans un vers qu’on révère)))),
Lorsqu’il place un hors-d’œuvre hydrologique ardu
Sur tel grand fleuve auprès duquel un drap tordu
Semblerait n’engendrer qu’une larme par terre
Et l’Europe n’avoir pour principale artère
((((Bien qu’il s’agisse là du Danube)))) qu’un ru,
Fait suivre, sans souffler, d’un renseignement cru
Sur les rapports qu’entre eux ont l’amour et le lucre
Dans les lieux riverains civilisés ((((le sucre
Ote le goût laissé par un remède amer ;))))
Le bouquet, à savoir qu’à ses bouches la mer
Est sur un champ immense exempte de salure ;
— Quand passe un faux aveugle à convaincante allure,