Page:Roussel - Nouvelles impressions d'Afrique - Lemerre, 2e éd, 1932.djvu/177

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Un franc snob que gonfla l’achat d’un droit d’aînesse
Qu’Esaü pleura, snob lui-même, en digérant ;))))

    Que peser le soleil, asservir la vapeur,
    Faire d’un ciel son but et ressentir la peur
    D’un séjour encombré de flammes éternelles
    Ou, s’il parle, sortir des phrases personnelles,
    Entre un quidam et lui, pourtant, que de rapports !
    Ne retrouvons-nous pas nos instincts chez les porcs ?
    Chez les chiens sauveteurs qui foncent à la nage ?),
    Décréta que de l’homme il serait l’apanage ?
    Gageons que le mulet (monture de combat
    Le cheval plus que l’âne est noble ; au lieu du bât,
    C’est la mitraille, lui, qui, par devant, le blesse ;
    Et tout dans son aspect signale sa noblesse,
    Alors qu’on est moins sûr, dans le tas des humains,
    De reconnaître au port, à la blancheur des mains,
    L’individu qu’écrase un nom à particule
    Que : — l’instable ataxique à son pas ridicule
    Qui fait sur son chemin s’emporter les roquets ;
    — Le noyeur de soucis qui chez les mastroquets,
    Coude léger, front lourd, à grands coups s’intoxique
    A son souffle, à son pas ((comme notre ataxique)),
    A la clarté de son horizontal jet fort ;
    — Un génie immense à surnaturel apport
    A l’historique affront qu’à son aube il essuie