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Un marteau-pilon ; — lorsqu’un jour à frac s’assied
Un soigneux, ses pans qu’il ouvre, pour une paire
De faux favoris au repos ; — pour un repaire
De dogue, adossé contre une clôture en fer,
Une guérite à grille ; — un tison plein d’enfer
Dans une pince à feu, pour le rubis qu’exhibe
Celle d’un lapidaire ; — un rond-de-cuir de scribe,
Pour celui qu’a pour nimbe un garçon pâtissier ;
— Pour la poche à l’envers qui lorsque entre l’huissier
Sort d’un pantalon lâche, un plat sac à pitance
Pour museau de cheval ; — pour deux dés en partance
Dans leur cornet, deux blancs cubes pris, de concert
Sucrant un gobelet vide ; — géant qui sert
D’enseigne, pour celui qu’on fixe aux maisons dignes,
Un impur numéro ; — pour celui dont les lignes
Fraîches à leurs secrets initient le buvard,
Un cylindre à parc ; — pour un petit doigt bavard
Visant une enquêteuse oreille, un index raide
Qu’une narine attire à soi ; — sobre offreur d’aide,
Un guide-âne, pour un échantillon rayé
De chemisier ; — quand, preste, un crédule effrayé
Fait les cornes, sa main, pour la tête attentive
D’un limaçon rôdeur ; pour la même inventive