aspect se modifiât ni que le côté servant de passage ébauchât le moindre bâillement.
Frenkel reproduisit son modèle, et bientôt les tarots, gaines insoupçonnables, eurent tous leur plaque musicale, qui, nantie de huit émerauds, entrait ou sortait sans efforts.
Les résultats artistiques, dans leur pureté inattaquable, avaient l’imprévu souhaité ; souvent, sans souci de l’obstacle, des halos brillaient au-dessus de telle surface de carton, soulignant toujours par leur présence, due manifestement à quelque intime volupté auditive des exécutants, les meilleures périodes du concert.
Par les soins de Félicité, tous les insectes étaient réquisitionnés à tour de rôle — puis relâchés dans les six plantes, où ils trouvaient leurs éléments de vie.
La sibylle eut de grands succès avec ses tarots harmonieux, qu’elle employait durant ses séances du soir, pour avoir l’appoint des nimbes verts. Quel que fût le genre musical adopté par les émerauds, la vieille femme, avec sa faconde, en extrayait d’ingénieux corollaires à telle prédiction déjà fournie par la figure même la carte. Quand les auréoles survenaient, elle s’emparait