tous les représentants de l’excentrique espèce en cause.
Canterel comprit que la femelle, pour empêcher des naissances prématurées, éliminait les coquilles relativement frêles, qui se fussent laissé rompre avant l’heure par des petits encore insuffisamment développés et voués dès lors à une vie de rachitisme et de souffrance.
Faisant artificiellement couver, avant l’attrayante défalcation maternelle, tous les œufs d’une ponte, il vit qu’en effet, parvenant à s’évader trop tôt de leur prison, des petits naissaient à jamais grêles et maladifs, alors que d’autres, notablement retardataires, apparaissaient pleins d’exubérante robustesse. Les coquilles de ceux-ci, douées d’une ferme épaisseur, fussent à coup sûr restées intactes sous les heurts judicieusement calculés de la mère, qui, au contraire, eût fatalement coupé celles des premiers, délicates et fines.
Plus que tout, les remuements extravagants de la femelle provoquant ses œufs avaient impressionné Canterel dans son étude des iriseaux. Persuadé que la nature ne présentait nulle part ailleurs semblable mélange indécomposable de