masse d’eau, qui, furieusement ballottée en tous sens, enveloppait l’œuf puis s’étalait sur la table, — ne désertant jamais la plaque d’or, qu’elle suivait en l’air, sans laisser aucune trace humide, chaque fois que la queue reprenait de l’élan.
Après une série d’efforts, d’ailleurs savamment mesurés, la coquille, enfin entamée, montra une légère fissure.
Faisant quelques pas, l’iriselle s’en prit de la même façon au second œuf, dont la coque se coupa d’emblée. Le troisième avant triomphé de tentatives similaires et toujours prudentes, elle éprouva le dernier, bientôt doté d’une mince entaille due à l’engin habituel. Durant l’équipée entière, l’eau, malgré de fantastiques trémoussements, était restée fidèlement collée à la plaque d’or.
Placé dans la cage par Félicité, le seul œuf demeuré intact fut rejoint par l’iriselle, qui se mit à le couver, pendant que Luc allait jeter dans la rivière les trois autres, maintenant sans valeur.
Canterel nous parla du surprenant volatile, qui, derrière les barreaux, attirait encore nos regards intrigués.