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Il estime plutôt que tout est monotone
Et que c’est vainement qu’on cherche et qu’on tâtonne
Pour trouver sur ce bas monde quelque saveur ;
On lit dans son regard désespéré, rêveur,
Ses méditations mélancoliques, fades ;
C’est l’homme revenu de toutes les toquades
Et dont l’entendement est émoussé, blasé,
Pour qui n’importe quel plaisir est vieux, usé,
Qui traite en ricanant de contes illusoires,
De chimères sans nom, les élans dérisoires
Des grands cœurs haut placés ; car les sentiments vifs,
Il les laisse aux esprits crédules et naïfs.





Une femme, un peu plus loin, grasse, réjouie,
Montre au contraire la figure réjouie
D’une commère gaie, et pleine de santé,