Page:Roussel - La Vue, 1904.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le cerf-volant dans les airs, s’il faut qu’elle sorte
Un nouveau bout de fil et si le vent tient bon ;
Dans ses petites mains, c’est autour d’un bâton
Que le fil qu’elle tient en réserve s’enroule,
Formant dans le milieu même une grosse boule ;
Il s’entortille sans cesse, en long, en travers,
Ses passages étant chaque fois recouverts ;
Il trace et forme avec lui-même des losanges
Presque tous imparfaits et déviés, étranges ;
Certains mieux définis, plus privilégiés,
Par un hasard sont bien survenus, réguliers ;
Mais à d’autres endroits, tout s’embrouille et se mêle.





Plus haut un long parcours en planches, parallèle
À la côte, assez loin de la mer, est aisé
Pour la marche ; un flâneur semble être reposé