Page:Roussel - La Doublure, 1897.djvu/294

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

D’ensembles lumineux de boules aux tons chauds
Multicolores tous, et pareils à des hauts
D’arc de triomphe ; ils font une lumière vive ;
On voit des deux côtés, avec la perspective,
Leur long alignement étincelant qui fait,
En se rapetissant jusqu’au dernier, l’effet
De s’entrer l’un dans l’autre en lignes parallèles,
D’un dessin tout pareil, plus petit, sur lesquelles
L’éclat donne au sein des boules de la pâleur
Par l’éblouissement vif, à chaque couleur.
Là-bas, au pont touchant la Seine, un disque énorme
Tourne assez vite, très lumineux ; il transforme
L’assemblage de ses divers tons, très souvent,
Se voyant au milieu de partout, et trouvant,
Par des combinaisons différentes sans cesse
Et nouvelles toujours, une grande richesse
De couleurs se fondant dans leur ensemble ; pour
Le moment, assez large, on lui voit tout autour,
Du vert, avec, au centre, une teinte rougeâtre.