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Louise s’inspira ensuite d’une vieille légende bretonne relatant de façon touchante l’héroïque et célèbre mensonge de la nonne Perpétue, qui ne craignit pas de risquer sa vie en refusant de livrer aux sbires lancés à leur poursuite deux fugitifs cachés dans son couvent.

Cette fois ce fut un groupe entier que Norbert dut modeler avec art et patience.

En dernier lieu, le jeune homme, docile instrument de sa sœur, évoqua le régent courbé devant Louis XV ; l’étudiante aimait l’antithèse contenue dans cette humble marque de respect donnée à un enfant par le plus puissant personnage du royaume.

Chaque œuvre était munie d’un mécanisme très simple, spécialement adapté au bec ou aux pattes de la pie, dont l’éducation coûta plus de peine qu’on ne pouvait s’y attendre.

En effet, le nouveau travail était beaucoup plus complexe que les insignifiants tours de force accomplis jusqu’alors par l’oiseau. Les mouvements devaient être exécutés à la file sans pilotage ni indications, et le volatile retenait difficilement une telle série d’évolutions différentes et précises. Norbert aida sa sœur pour le laborieux dressage qu’il était urgent de mener à bien.

Cependant Louise poursuivait activement ses travaux chimiques, dont les dernières manipulations