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Sans hésiter Louise adopta cet émouvant modèle.

Secondé par les indications de sa sœur, Norbert parvint à élever, avec les flexibles baleines, une légère statue munie de roues. Les clous et outils nécessaires à ce travail lui furent délivrés par Chènevillot, qui construisit lui-même une bascule bien équilibrée propre à recevoir au dernier moment les rails délicats et fragiles. Pour compléter l’œuvre pleine de vigueur impressionnante, Louise traça en lettres blanches sur le socle noir un large titre explicatif, précédant la conjugaison du fameux duel murmuré par les lèvres expirantes de l’ilote.

Les effigies à mouvement commandées par l’empereur réclamaient maintenant trois autres sujets.

L’enthousiaste Louise était grande admiratrice de Kant, dont les portraits hantaient fort nettement son esprit. Sous ses yeux Norbert exécuta un buste de l’illustre philosophe, en ayant soin d’évider l’intérieur du bloc pour ne laisser au sommet de la tête qu’une couche argileuse sans nulle épaisseur. Chènevillot disposa dans la cavité cranienne un jeu de lampes électriques à puissants réflecteurs, dont l’éclat devait figurer les flammes géniales de quelque lumineuse pensée.