spécial. Ce procédé rendait accessibles les plus subtiles gradations de nuances, et peu à peu un coin de paysage plein d’éclat véridique s’étala devant nos yeux.
Tout en regardant l’appareil Louise nous donnait d’utiles explications.
Seule la plaque brune mettait tout en mouvement par un système basé sur le principe de l’électro-aimantation. Malgré l’absence de tout objectif, la surface polie, par suite de son extrême sensibilité, recevait des impressions lumineuses prodigieusement puissantes, qui, transmises par les innombrables fils piqués au verso, animaient tout un mécanisme au sein de la sphère, dont la circonférence devait mesurer plus d’un mètre.
Comme nous avions pu le constater par nos yeux, les deux montants verticaux terminant la fourche du support à trois pieds étaient faits de la même matière brune composant la plaque elle-même ; grâce à une adaptation parfaite, ils ne formaient avec elle qu’un seul bloc homogène et contribuaient maintenant, dans leur région spéciale, au perpétuel épanouissement de la communication photo-mécanique.
D’après les révélations de Louise, la sphère contenait une deuxième plaque rectangulaire, qui, pourvue d’un nouveau réseau de fils lui apportant les sensations polychromes de la première, était parcourue de tranche en tranche par une