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Notes manuscrites.

8.

L’oisiveté des cercles est tuante, parce qu’elle est de nécessité ; celle de la solitude est charmante, parce qu’elle est libre et de volonté. Dans une compagnie, il m’est cruel de ne rien faire, parce que j’y suis forcé, ayant tout à la fois l’ennui de l’oisiveté, et le tourment de la contrainte ; obligé d’être attentif à tout ce qui se dit, et de fatiguer mon esprit, pour placer quelques mots. Vous appelez cela de l’oisiveté, c’est un tourment de forçat.