nous avons des parents… en attendant que nous puissions passer de nouveau au Canada.
— Yvonne ! fît Urbain en prenant la main de la jeune fille, c’est peut-être au-devant de la fortune que je vais courir… une fortune colossale, inespérée ; mais quoiqu’il arrive, riche ou pauvre, rappelez-vous toujours, dites-vous bien que votre fiancé n’a qu’une parole et qu’il n’aime que vous !…
— Je vous crois mon ami ! répondit simplement la jeune fille.
— Partez, allez trouver ces parents dont vous venez de me parler. Attendez-y les événements et mon retour avant de prendre une décision. Surtout ne doutez pas de moi. Dans quelques jours, quelques semaines tout au plus, j’irai vous y rejoindre.
Le même soir Urbain prenait la route de Rennes pour se rendre au château de la Belle-Jardinière, situé à quelques lieues de la ville, où nous le précéderons de quelques heures.