combattant sous un chef tel que d’Iberville que j’aime d’une tendre affection…
…Mourir ! Yvonne aussi est morte sans doute ? C’est un ange au ciel qui prie pour que j’aille le rejoindre !
…Oh ! je mourrai tranquille et heureux, et personne ici-bas ne me pleurera !…
XXII.
La dernière chance d’Iberville.
En arrivant à la porte du carré du commandant, Cacatoès lança un hum ! sonore, afin de signaler sa présence, puis il frappa discrètement. Ne recevant aucune invitation, il poussa le bouton de la porte, l’entr’ouvrit et passa la tête dans l’entre-baillement.
D’Iberville était à demi-couché sur une immense carte marine piquée en différents endroits de nombreuses épingles. Debout, à quelque distance Urbain, silencieux, suivait l’étude de son chef.
La porte, en se refermant, attira l’attention du commandant qui releva la tête.
— Avance ici ! vieux ! dit-il au matelot.
Cacatoès obéit sans dire un mot et resta planté devant son chef, le bonnet à la main, dans une posture respectueuse.
— Vieux ! lui dit d’Iberville, depuis combien de temps naviguons-nous ensemble ?