a force extraordinaire qu’une effervescence passagère m’avait donnée
pour quitter l’Ermitage m’abandonna sitôt que j’en fus dehors. À peine
fus-je établi dans ma nouvelle demeure, que de vives et fréquentes attaques
de mes rétentions se compliquèrent avec l’incommodité nouvelle d’une
descente qui me tourmentait depuis quelque temps, sans que je susse que c’en
était une. Je tombai bientôt dans les plus cruels accidents. Le médecin
Thierry, mon ancien ami, vint me voir, et m’éclaira sur mon état. Les
sondes, les bougies, les bandages, tout l’appareil des infirmités de l’âge
rassemblé autour de moi me fit durement sentir qu’on n’a plus le cœur jeune
impunément, quand le corps a cessé de l’être. La belle saison ne me rendit
point mes forces, et je passai toute l’an-