’arrive, et je ne la trouve plus. Qu’on juge de ma surprise et de ma
douleur ! C’est alors que le regret d’avoir lâchement abandonné M. le Maître
commença de se faire sentir. Il fut plus vif encore quand j’appris le
malheur qui lui était arrivé. Sa caisse de musique, qui contenait toute sa
fortune, cette précieuse caisse, sauvée avec tant de fatigue, avait été
saisie en arrivant à Lyon, par les soins du comte Dortan, à qui le chapitre
avait fait écrire pour le prévenir de cet enlèvement furtif. Le Maître avait
en vain réclamé son bien, son gagne-pain, le travail de toute sa vie. La
propriété de cette caisse était tout au moins sujette à litige : il n’y en
eut point. L’affaire fut décidée à l’instant même par la loi du plus fort,
et le pauvre le Maître perdit