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CONFIDENCES
Claire après avoir donné le baiser de chaque soir à son père, était restée au salon quand elle fut rentrée à la maison de la rue Ste-Anne. Seule et pensive, encore en toilette de bal, elle rêvait à son bien-aimé.
— Comme il m’aime ! se disait-elle.
Puis avec une expression de douleur et de regret.
— Pourquoi faut-il donc que les rivalités de caste et de politique nous séparent ? ajouta-t-elle. N’y a-t-il donc pas un seul pouvoir pour tous ? Qu’importe la manière dont on le sert, pourvu qu’on le serve bien ?
Comment tout cela finira-t-il ?
En ce moment Dorothée entra et venant prendre la jeune fille par la taille :
— Montons dans votre chambre, ma chère enfant, dit-elle, il est grandi temps que vous vous couchiez.
Claire obéit. Quelques instants après, toutes deux étaient dans sa chambre.
Dorothée fit asseoir la jeune fille sur un fau-