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ture des dévastations commises par les Anglais dans la Côte de Beaupré et de l’affreuse perspective que ses pauvres habitants avaient devant eux.

— Je ne pense pas à moi, dit-il, en forme de péroraison, car grâce au peu de fortune que le bon Dieu m’a donnée, je peux subir ces pertes et d’autres encore ; mais comment ces pauvres gens de la côte passeront-ils l’hiver ? Point de récolte, puisqu’ils n’ont pas semé, de quoi vivront-ils ?

Le lendemain matin, M. de Vaudreuil et ses hôtes partirent effectivement pour Montréal.