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III

QUE L’ON PEUT NE PAS LIRE


Nous avons sous les yeux la minute d’un acte d’inventaire, passé par Mtre. Antoine Crespin, qui se termine par l’attestation suivante d’une écriture un peu plus possible que celle du susdit notaire, lequel, en outre, ne nous semble pas avoir brillé par une connaissance bien approfondie de la langue française :

« Clos et arresté le présent inventaire par nous juge Prévost de la jurisdiction de Beaupré suivant l’acte de ce jour neuf octobre 1751. »

(Signé) Boucault de Godefroy.

Il a donc certainement existé une cour prévôtale dans la Côte de Beaupré qui tenait ses séances à Château-Richer.

Lors de la construction de la belle église de cette paroisse, il y a quelques années, un peu à l’ouest du cimetière actuel, les ouvriers, en pratiquant les fondations, mirent à nu un mur que l’on supposa d’abord avoir appartenu à une chapelle des morts. Le curé, feu le Révd. M. Ed. Richard, voulut en avoir le cœur net et fit continuer les fouilles. On découvrit alors toute la coupe transversale d’une bâtisse formant un