nitionnaire Cadet, conduite par le sieur Canon, lieutenant de frégate, chargée de munitions de guerre et de vivres. Cinq jours après, on apprit que l’avant-garde de la flotte anglaise, composée de douze vaisseaux de ligne, était mouillée près de l’île aux Coudres, soixante milles en bas de Québec, et qu’elle serait suivie de toute la flotte, comptant trois cents voiles avec douze mille hommes de débarquement, sous les ordres des généraux Wolfe, Monckton et Townsend, au mois de juin, ce qui arriva en effet.
M. de Vaudreuil se prépara à bien recevoir l’ennemi et donna les ordres en conséquence. M. de Ramezai, lieutenant du roi, fut chargé de commander la garnison de Québec, composée de six cents miliciens. Les places à occuper par les autres troupes leur furent assignées ; l’artillerie fut placée sous les ordres de M. le Mercier et les vivres déposés aux endroits les plus commodes. Deux frégates de la marine royale devaient rester armées, et du désarmement des autres vaisseaux, on devait, armer les bâtiments destinés à combattre en avant de la rade. À mesure que ces bâtiments deviendraient inutiles, les équipages devaient entrer dans la place pour servir aux batteries.
A. M. Vauquelin était assigné la direction de tous les bâtiments.
Le marquis de Montcalm était arrivé à Qué-