Page:Rousseau - La Profession de foi du Vicaire Savoyard, 1914, éd. Masson.djvu/10

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leur écho. Le copieux commentaire dont je l’ai entourée trouverait dans cette considération plus que son excuse : sa légitimité.

Un travail comme celui-ci — même avec ses inévitables inexactitudes — ne peut se mener à terme sans le concours de nombreuses bonnes volontés. Elles ne m’ont point fait défaut. J’ai reçu, dans tous les dépôts publics où sont conservés aujourd’hui les Manuscrits de Rousseau, l’accueil le plus courtois. La Bibliothèque de la Chambre des Députés, qui n’a point la réputation d’être très hospitalière aux travailleurs que le peuple n’a pas élus, m’a néanmoins accordé toutes les facilités désirables pour mes copies ou collations de textes ; et je n’ai eu qu’à me louer de la parfaite obligeance de ses bibliothécaires, spécialement de MM. Constant Pionnier, bibliothécaire en chef, Richard Le Roy et J. Mollerives, attachés à la Bibliothèque. Les Archives de la Société Jean-Jacques Rousseau ont mis libéralement à ma disposition leurs livres et leurs manuscrits : en rassemblant à portée de la main quantité d’éditions qu’il m’eût été difficile de rapprocher et de comparer, elles ont beaucoup abrégé ma tâche. Je tiens à en remercier MM. Bernard Bouvier et Alexis François, président et secrétaire de la Société, M. Frédéric Gardy, directeur, et surtout M. Fernand Aubert, sous-conservateur-des-Manuscrits de la Bibliothèque de Genève. Même bonne grâce à Neuchâtel : M. Charles Robert, directeur de la Bibliothèque, a été, pour moi, la complaisance même. MM. Émile Lombard et Jacob Künzi, premier et second bibliothécaires, ainsi que les autres fonctionnaires de la Bibliothèque, MM. Louis Dubois et Raoul Blanchard, se sont montrés d’une amabilité toujours serviable, qu’aucune demande importune n’a pu lasser.

J’ai plaisir à remercier encore de leurs bons offices ou de leurs bienveillantes autorisations[1] MM. les administrateurs de

  1. J’ai fait place, dans ces remerciements, à quelques personnes dont le concours m’a été plus spécialement utile pour mon étude sur La Religion de. J.J. Rousseau, qui paraîtra avec cette édition, et qui en est, pour ainsi dire, le prolongement.