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lequel reçoit de ce même ac-e fort unicé, fon moi commun, fa vie & fa o !onte. Cette perfonne publique, qui ~e forme ain- par l’union de tou. tes les autres prenoit autrefois le nom de C~,[1] prend maintenant celui de

  1. Le vrai fens de ce mot s’eh presque entièrement effacé chez les modernes la plupart prennent une ville pour une Cité & un bourgeois pour un Citoyen. lis nefaventpa : < : ne les maiions font la Ville mais que <es !toyens font la Cité. ’Cette Tn-me erreur <o.~a cher autrefois aux Carthaginois. Je n’ai pa. lu que le duc de ~iw ait jamais été donne au fumets d’aucjn Prince, pas même anciennement aux Macédonien., ni de nos jours aux Artois quoiquè plus près de la liberté que tons les autre ;. Les ieuls François prennent tout ftmnicfement ce nom de Citoyeny parce qu’ils n’en ont aucune véritable idée, comme on peut le voir dans icurt DiffionnaMies~ Isns-uoi ils tomberoient en iufur. pant dans le cnmedeLeze-Ma.e~ : cencm chez eux exprime une vertu & non pas un droit. Quand Bodin a voulu parler de ne : Citoyens Bourgeois, il a fait une lourde be/ue en prenant les uns pour ies autres. M. d Atembert n. s’y eft pas trompé oc abien d-guedans fon article G~ tes quatre ~~K d-Mcmes, (m-e cm~ en y comptant