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la meilleure, moins qu’on ne regardât le retranchement de tant de figures comme une compensation suffisant d’une erreur de principe, d’ou résulteroient de meilleurs effets. Mais dans le second cas, si je rétablis également la cause & l’effet pris jusqu’ici l’un pour l’autre, & que par-la, je simplifie les regles & j’abrège la pratique, j’ai lieu d’espérer que cette partie de mon système, dans laquelle, au reste, on ne m’accusera d’avoir copie personne, ne paroîtra pas moins avantageuse que la précédente.

Je renvoie à l’Ouvrage dont j’ai déjà parle, bien des détails que je n’ai pu placer dans celui-ci. On y trouvera, outre la nouvelle méthode d’accompagnement dont j’ai parle dans la Préface, un moyen de reconnoître au premier coup-d’œil les longues tirades de notes en montant ou en descendant, afin de n’avoir besoin de faire attention qu’à la premiere & à la derniere ; l’expression de certaines mesures syncopées qui se trouvent quelquefois dans les mouvemens vifs à trois tems ; une table de tous les mots propres à exprimer les différens degrés du mouvement ; le moyen de trouver d’abord la plus haute & la plus basse note d’un air & de prélude en conséquence ; enfin, d’autres regles particulieres qui toutes ne sont toujours que des développemens des principes que j’ai proposes ici ; & sur-tout, un système de conduite pour les maîtres qui enseigneront à chanter, & à jouer des instrumens, bien différent dans la méthode & j’espere dans le progrès de celui dont en se sert aujourd’hui.

Si donc aux avantages généraux de mon système, si à tous ces retranchemens de signes & de combinaisons, si au développement