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leurs Loix n’etoient pas même écrites : cependant ils avoient des Loix. Je m’en rapporte à l’érudition de M. Gautier, pour savoir si les Loix etoient plus mal observées à Lacédémone, que dans les Pays ou fourmillent les Gens de Loi.

Je ne m’arrêterai point à toutes les minuties qui servent de texte à M. Gautier, & qu’il étale dans la Gazette ; mais je finirai par cette observation, que je soumets à votre examen.

Donnons par-tout raison à M. Gautier, & retranchons de mon Discours toutes les choses qu’il attaque, mes preuves n’auront presque rien perdu de leur force. Ôtons de l’écrit de M. Gautier tout ce qui ne touche pas le fond de la question ; il n’y restera rien du tout.

Je conclus toujours qu’il ne faut point répondre à M. Gautier.


À Paris, ce premier Novembre 1751.