riche & de dépouiller le pauvre, *
[* Matth XIII. 12. Luc. XIX. 26] ] d’apprendre aux enfans à renier leur mere & leurs freres,*
[* Matth. XII. 48. Marc. III. 33. ] de s’emparer sans scrupule du bien d’autrui,*
[* Marc. XI. 2. Luc. XIX. 30] de n’instruire point les méchans, de peur qu’ils ne se corrigent & qu’ils ne soient pardonnes, *
[* Marc. IV. 12. JeanXII. 40] de haÏr pere, mere, femme, enfans, tous ses proches ;*
[* Luc. XIV. 26] un Livre où l’on souffle par-tout le feu de discorde, *
[*Matth. X. 34. Luc. XII. 51. 52. ] où l’on se vante d’armer le fils contre le pere,*
[* Matth. X. 35. Luc. XII. 53. ] les parens l’un contre l’autre,*
[* Ibid. ] les domestiques contre leurs maîtres ; *
[* Matt. X. 36] où l’on approuve la violation des Loix,*
[* Matth. XII. 2. & seqq. ] où l’on impose en devoir la persécution,*
[* Luc. XIV. 23. ] où pour porter les peuples au brigandage, on fait du bonheur éternel le prix de la force & la conquête des hommes violens. *
[* Matth. XI. 12. ]
Figurez-vous une âme infernale analysant ainsi tout l’Evangile, formant de cette calomnieuse analyse, sous le nom de Profession de foi évangélique, un Ecrit qui feroit horreur, & les dévots Pharisiens prônant cet Ecrit d’un air de triomphe comme l’abrégé des leçons de Jésus-Christ. Voilà pourtant jusqu’où peut mener cette indigne méthode. Quiconque