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doublement. Ce n’est point un produit nécessaire à ma subsistance.

Je le destine en entier à des livres de botanique, seul & dernier amusement auquel je me suis consacré.

L’honneur que vous faites à Mlle. le Vasseur de vous souvenir d’elle, l’autorise à vous assurer de sa reconnoissance de son respect. Agréez Milord, je vous supplie, les mêmes sentimens de ma part.

P.S. Il doit y avoir parmi mes estampes, un petit portefeuille contenants de bonnes épreuves de celles de tous mes écrits. Oserai-je me flatter que vous ne dédaignerez pas ce foible le cadeau, & de placer ce porte-feuille parmi les vôtres ? Je prends la liberté de vous prier, Milord de vouloir bien donner cours à la lettre ci-jointe.

LETTRE À Mr. D. P.....u.

À Wootton le 14 Février 1767.

Je confesse, mon cher hôte, le tort que j’ai eu de ne pas répondre sur le champ à votre N ?. 39. Car malgré la honte d’avouer votre crédulité, je vois que l’autorité du voiturer Le Comte, avoit fait une grande impression sur votre esprit. Je me fâchois d’abord de cette petite, foiblesse qui me paroissoit peu d’accord avec le grand sens que je vous connois ; mais chacun a les siennes, & il n’y a qu’un homme bien estimable, à qui l’on n’en puisse pas reprocher de plus grandes que