de Jean-Jaques, où il dite qu’il est né en 1708, (ce qui me paroît même fort douteux) c’est qu’il les a écrites dans un tems où il ne savoit pas exactement son âge ; ce qui est fort ordinaire aux très-jeunes gens, qui ne sont pas à portée de s’en assurer.
Cet homme chagrin, bisarre & éloquent, séduisant à lire, dangereux à croire, qu’on admire plus qu’on ne l’aime :
Vos épreuves ont été corrigées avec bien de la négligence, Monsieur ; c’étoit à l’article Voltaire, que cette phrase appartenoit. Ayez soin qu’on la lui restitue, dans l’immensité d’éditions que votre prodigieux Essai doit avoir. Il faut rendre justice, même à ceux qui la refusent aux autres.
À prouvé en musique, & en poésie, que l’esprit pouvoit suppléer aux connoissances.
On ne peut assez admirer combien la phrase suivante est heureusement placée après celle-là.
SES PROFONDES RECHERCHES EN MUSIQUE l’ont fait parvenir 1°. à nous donner un Dictionnaire excellent dans quelques articles.
(Oui, par exemple, dans ceux où il pense comme vous).
Mais plein de fiel, & de choses absolument fausses dans d’autres.
(Ce n’est pas ainsi qu’en a jugé l’honnête & savant Clairaut).
2°. À composer son intermede du Devin du Village, (ah ! il est donc de lui !) dont l’ensemble est charmant, mais dont les paroles, & la musique examinées séparément, prouvent qu’il n’étoit ni poète ni compositeur.
Il faut avouer que Platon & Rousseau, étoient deux grands