remplir avec succès. Venons à la comparaison de ces deux systêmes, qui, s’il faut vous en croire, n’en sont qu’un.
Le révérend Pere Jean-Jaques Souhaitty rejette absolument de sa méthode toutes sortes de clefs.*
[*Elémens du chant, pag. 3.]
J. J. Rousseau supprime toutes les clefs usitées, mais il le remplace ; & celle qu’il a imaginée a cet avantage sur les clefs de la méthode ordinaire, qu’elle fait connoître au premier coup d’œil, si on est dans le ton majeur qu’elle indique, ou dan son relatif : premiere différence.
Le Pere Souhaitty ne reçoit point les différences ordinaire de b. mol, & de b. quarre.*
[*Même page.]
Rousseau exprime le bémol par une ligne qui croise la note en descendant : si bémol 7, & ne retranche que le béquarre : seconde différence.
Le Pere Souhaitty appelle indifféremment 1 ut, ou un ; 2 re ou deux ; 3, mi ou trois ; 4, fa ou quart, &c.*
[*Elémens du chant, page 3.]
Rousseau ne laisse point cette alternative : troisieme différence.
Le Pere Souhaitty marque le dièse par un point interrogant(?).*
[*Page 4.]
Rousseau emploie à cet usage une ligne oblique qui croise la note en montant de droite à gauche : sol dièse par exemple s’exprime ainsi, 8 : quatrieme différence.
Le Pere Souhaitty marque le tremblement pur par un point admiratif(!).*
[*Même page.]