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Agréez, Monsieur, je vous supplie, mes salutations & mon respect.

Vous pouvez, Monsieur, remettre à M. Davenport ou m’expédier par la poste à son adresse, ce que vous pourrez prendre la peine de m’envoyer. L’une & l’autre voie est à votre choix & me paroît sure. Quand M. Davenport n’est pas à Londres, il n’y a plus alors que la poste pour les lettres, & le Waggon d’Ashbourn pour les gros paquets. On m’écrit qu’il se fait à Londres une collecte pour l’infortuné peuple de Geneve ; si vous savez qui est chargé des deniers de cette collecte, vous m’obligerez d’en informer M. Davenport.

LETTRE AU MÊME.

Wooton le 16 Février 1767.

Je suis bien reconnoissant, Monsieur, des soins obligeans que vous voulez bien prendre pour la vente de mes bouquins ; mais sur votre lettre, & celles de M. Davenport, je vois à cela des embarras qui me dégoûteroient tout-à-fait de les vendre, si je savois où les mettre : car ils ne peuvent rester chez M. Davenport qui ne garde pas son appartement toute l’année. Je n’aime point une vente publique, même en permettant qu’elle se fasse sous votre nom ; car outre que mien est à la tête de la plupart de mes livres, on se doutera bien qu’un fatras si mal choisi & si mal conditionné ne vient