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de déférences, & je souhaite de tout mon cœur qu’on n’oublie pas assez la protection dont le Roi m’honore, pour me implorer celle du Gouvernement.

Recevez, Messieurs, je vous supplie, les assurances de tout mon respect.

Je joins ici la copie de la déclaration sur laquelle je fus admis à la communion en 1762, & que je confirme aujourd’hui.*

[*Voyez ci-avant la lettre du 24 Août 1762, adressée à M. de Montmollin.]

LETTRE À M. D*****.

Le 6 Avril 1765.

Je souffre beaucoup depuis quelques jours, & les tracas que je croyois finis, & que je vois se multiplier, ne contribuent pas à me tranquilliser le corps ni l’ame. Voilà donc de nouvelles lettres d’éclat à écrire, de nouveaux engagemens à prendre, & qu’il faut jetter à la tête de tout le monde, jusqu’à ce que je trouve quelqu’un qui les daigne agréer. Voilà, toute chose cessante, un déménagement à faire. Il faut me réfugier à Couvet, parce que j’ai le malheur d’être dans la disgrace du Ministre de Motiers ; il faut vite aller chercher un autre Ministre & un autre Consistoire, car sans Ministre & sans Consistoire, il ne m’est plus permis de respirer ; & il faut errer de paroisse paroisse, jusqu’à ce que je trouve un Ministre assez bénin