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LETTRE À M. DUCHESNE LIBRAIRE.

En lui renvoyant la Comédie des Philosophes.

En parcourant, Monsieur, la piece que vous m’avez envoyée, j’ai frémi de m’y voir loué. Je n’accepte point cet horrible présent. Je suis persuadé qu’en me l’envoyant, vous n’avez pas voulu me faire une injure ; mais vous ignorez, ou vous avez oublié que j’ai eu l’honneur d’être l’ami d’un homme respectable, indignement noirci & calomnié dans ce libelle.

LETTRE À MADAME D’AZ***.

Qui m’avoit envoyé l’estampe encadrée de son portrait avec des vers de son mari au-dessous.

Le 10 Février 1761.

Vous m’avez fait, Madame, un présent bien précieux ; mais j’ose dire que le sentiment avec lequel je le reçois, ne, m’en rend pas indigne. Votre portrait annonce les charmes de votre caractere ; les vers qui l’accompagnent achevent de le rendre inestimable. Il semble dire : je fais le bonheur d’un tendre époux ; je suis la muse qui l’inspire, & je suis la bergere